mardi 11 octobre 2011

Le Bibent à Toulouse

Restée sur le bon souvenir du sabayon dégusté au Bibent il y a quelques mois, j'ai guetté la réouverture de cette brasserie toulousaine avec impatience et curiosité. Avide d'infos, je recherchais des nouvelles sur le net. C'est ainsi que j'ai suivi la renaissance du lieu, sa restauration et son devenir. Pas de nouvelle banque donc, ni de boutique de téléphonie, assurance ou opticien ; ouf le Bibent a échappé au destin de la plupart des bons emplacements toulousains (selon mamie d'Aubarède). C'est déjà ça !

Le lieu est magnifique, assez proche de ce qu'il a dû être à son ouverture. L'uniformité "caca d'oie" qui recouvrait le décor a fait place aux chérubins sur fond ciel. Les stucs sont rehaussés à la feuille d'or et ponctués d'un magnifique rouge. Les deux Bachus sont autrement mis en valeur ! Bravo ! et merci.
 Autant dire qu'on est tenté de lever la tête !
Coté cuisine c'est un peu la déception. Certes c'est bon, l'agneau est parfait tendre à souhait et cuit à la perfection, servi avec une sauce au verjus plutôt juste en quantité et accompagné de macaronis, parfaitement rangés, d'accord, mais après tout ce sont les mêmes qu'on nous servait au lycée à 200 mètres dans les années 60.
Le dessert, des œufs à la neige, parfaitement présenté mais un peu juste coté parfum vanille. Mister J. avait choisi la "fameuse tarte au chocolat de Christian Constant", il était satisfait.
 
Je reviendrai sans doute, par un après-midi pluvieux, déguster un bon chocolat en admirant le décor.

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