vendredi 27 juin 2008

Penne brocoli, champignons, la guerre des pâtes (suite)

Je blogue, je cuisine, je fais goûter des trucs nouveaux et réputés hors la loi sans prévenir l'adversaire (à cause du péché conflit originel -clic-) ; aujourd'hui : armistice ! des légumes ET des pâtes, mais je mélange ! parce que n°3, il espère bien que je vais faire 2 zônes dans le plat ! et pourquoi pas un mur tant qu'on y est ! Comme quoi la le conflit n'est pas près de s'éteindre...

Pour 4 :

200 g de penne rigate
300 g de champignons de Paris
1 brocoli
2 gousses d'ail
2 càs à soupe d'origan frais ou séché
2 càs d'huile d'olive
50 g de parmesan
sel, poivre

  1. Émincer les champignons lavés ; les cuire à la poële doucement dans l'huile d'olive. Ajouter l'origan et l'ail égermé, et écrasé. (J'ai essayé la cuisson vapeur, c'est plus sain ; à vous de voir)
  2. Salez et poivrez.
  3. Séparer les brocoli en petits bouquets ; les plonger dans de l'eau bouillante salée. Maintenir l'ébullition 3 min ; égoutter et les plonger dans l'eau froide. (et pourquoi pas à la vapeur ?)
  4. Ajouter les brocoli aux champignons. Maintenir au chaud.

Cuire les pâtes “al dente” et servez-les avec les légumes.
Chacun saupoudre de parmesan fraîchement râpé, à sa convenance.


Et finalement, n°3 n'a pas fait la grève de la faim...

jeudi 26 juin 2008

Sauté de sot-l'y-laisse, fleurs de lavande, abricots, estragon

Les fleurs de lavande s'ouvrent à peine, l'idéal pour donner au sot-l'y-laisse, la saveur qui lui manque, quelques abricots, de l'estragon pour la fraîcheur... Associations de parfums insolites mais qui ne m'aurait pas attiré le "Tu as fait la vinaigrette à l'eau de Cologne !" cri du cœur de mon père découvrant avec effroi le vinaigre de framboise dans la salade verte ! C'est vrai que je collectionne un peu les vinaigres, ma mère avait pris le premier venu... et mon père avait plutôt le palais méfiant !

Pour 3 :

500 g de sot-l'y-laisse
1 gros oignon
125 g d'abricots secs moelleux
huile d'olive
3 cas de sauce soja
2 cas de miel
1 branche d'estragon
une dizaine de fleurs de lavande à peine écloses
poivre du moulin


  1. Éplucher l' oignon, l'émincer, le mettre dans une cocotte. Le faire très légèrement dorer. Le réserver.
  2. Faire revenir la viande dans la cocotte avec un peu d'huile d'olive.
  3. Remettre les oignons dorés dans la cocotte, ajouter les abricots, du sel, du poivre, l'estragon ciselé, les fleurs de lavande émiettées, la sauce soja, le miel et un verre d'eau.
  4. Couvrir et laisser mijoter 25 minutes.
  5. Ôter la viande, la réserver au chaud ainsi que la plupart des abricots.
  6. Mixer le jus de cuisson avec les abricots restant (ajouter un peu d'eau si besoin).
Servir la viande entourée d'abricots et d'un filet de sauce. Accompagner de riz ou de tagliatelles.

mercredi 25 juin 2008

Tarte légère petits pois menthe et jambon


Il monte, il monte, il monte !... le thermomètre... plutôt envie de frais et léger dans ces moment là... sauf que quand on est entouré de "ventres-à-pattes", il faut assurer. Voici donc une légère "tarte-leurre" pour contenter tout le monde.

Pour 4 :

5 feuilles de brick
Un peu d'huile
1 bol de petits pois et quelques haricots verts, surgelés
2 oignons
2 œufs
1 càs d'huile
10 g de farine
10 cl de lait
15 feuilles de menthe
3 tranches de jambon
50 g de feta
sel, poivre

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Préparer le feuilles de brick : les disposer dans le moule à tarte après les avoir enduites d'huile (au vaporisateur, c'est encore plus léger).
  3. Plonger les petits pois et haricots verts non décongelés dans de l'eau bouillante salée. Maintenir 5 minutes l'ébulliton.
    Egoutter puis plonger dans de l'eau froide additionnée de quelques glaçons : les légumes resteront bien vert, c'est plus appétissant.
  4. Faire fondre les oignons émincés dans la càs d'huile chaude. Poudrer de farine, mélanger puis verser le lait froid ; cuire à feu doux en tournant jusqu'au premier bouillon. Saler, poivrer.
  5. Egoutter les légumes, les ajouter hors du feu à la préparation précédente.
  6. Battre les œufs en omelette ; les ajouter.
  7. Couper le jambon en petits carrés. Les ajouter.
    Laver puis ciseler la menthe. Ajouter.
  8. Verser le tout dans le moule garni avec les feuilles de brick.
  9. Raper grossièrement la feta ; la répartir sur la tarte.
  10. Enfourner pour 20 min.

    Une petite salade croquante, pour accompagner, quelques cerises pour dessert... What else ?

lundi 23 juin 2008

Confiture de cerises anglaises

Fleurs en avril, cerises en juin dans les paniers, en boucles d'oreille, pour garnir les tartes, à l'eau de vie, en confitures... Aujourd'hui, c'est confiture !
Pour nous, ce sera la cerise anglaise, acidulée, acide même, son acidité se mue en un petit goùt de Kirsch, après cuisson.





On compte autant de sucre que de fruits dénoyautés.


La veille, on lave, on rince soigneusement les pots à confiture à l'eau très chaude, on les met à sécher, retournés sur un torchon propre.
On lave bien les cerises, on les égoutte, les équeute, les dénoyaute et enfin, on les pèse.
On prend le même poids de sucre.
On les met dans une terrine, en alternant les couches de fruit et de sucre. On garde au frais 24 h si possible.
Le sucre se dissout dans le jus des fruits, il ne reste qu'à faire cuire.
On met le mélange fruits-sucre dans une bassine à confiture (cuivre, inox ou alu, peu importe).
On porte à ébullition, et on prolonge la cuisson jusqu'à "la goutte" (quand une goutte de marmelade se fige sur une soucoupe froide), ou jusqu'à une température de 105°C à 106°C.
Pour cette confiture, pas d'écume, je ne sais pas pourquoi...
On met en pot, on ferme.

Délicieux et très joli sur une faisselle, un cheesecake, et bien sûr une tartine de pain... pendant quelques mois encore...

samedi 21 juin 2008

Demain, confiture de cerises !


Pendant que russes et hollandais disputent âprement leur quart de finale de l'Euro... j'ai cueilli les cerises. A demain pour la confiture.

vendredi 20 juin 2008

Glace poire, miel et chocolat


Les fraises étaient encore bien chères il y a 8 jours, alors Môsieur a acheté des poires (exotiques hélas ! mais très bonnes), beaucoup de poires... Alors pour en finir les voici en crème glacée, avec chocolat.

Il faut
Pour la crème aux poires :
400 g de dés de poires fraîches

1 jus de citron vert

65 g de miel

2 brins de verveine citronnelle
7 cl d'eau

20 cl de crème fraîche


Pour la crème au chocolat :
75 g de chocolat fondant dessert Nestlé

10 cl de crème légère fluide
La crème aux poires :
  1. Cuire 3 minutes les dés de poire pelées dans l'eau additionnée du jus de citron, du miel et de la verveine citronnelle.
  2. Enlever la verveine.
    Mixer.
    Réserver au froid, 2 heures.
  3. Mettre les 20 cl de crème fraiche entière au froid pour 2 heures.
La crème au chocolat :
  1. Fondre le chocolat : casser le chocolat en carrés, placer dans une casserole, couvrir d'eau ; mettre sur feu très doux ; vider l'eau quand le chocolat est ramolli.
  2. Ajouter les 10 cl de crème légère, fouetter. Réserver au froid, 2 heures.
La glace :
  1. Au bout de 2 heures mélanger l'appareil à la poire et les 20 cl de crème entière.
  2. Turbiner en sorbetière 40 min.
  3. A ce moment là, verser le chocolat dans la sorbetière, laisser faire 3 tours (le chocolat doit faire de grosses trainées dans la glace).
  4. Verser dans un bac. Mettre au congélateur, 30 min avant de servir.

Façonner des boules dans des coupes, saupoudrer de copeaux de chocolat noir. Accompagner de langues de chat.

Flan de courgettes, chèvre, menthe et fleur de thym.


De jolies petites courgettes, bien vertes... la menthe et les fleurs de thym du jardin, une pointe d'ail, des œufs et quelques chèvres frais voici un dîner d'été pour la n-ième soirée-foot-télé-euro-2008... Présentée en timbale, on a presque la coupe sur la table !

Pour 3 ou 4 :
4 petites courgettes bien vertes 100 g de chèvretines de l'Ardèche 3 œufs 1 verre de lait (entre 12 et 15 cl) 1 gousse d'ail 20 feuilles de menthe marocaine 1 càf de fleurs de thym poivre
  1. Laver les courgettes et la menthe.
    Peler l'ail, l'égermer.
  2. Découper à l'éplucheur des tagliatelles dans une courgette.*



    Peler les 3 autres en retirant une bande de peau sur deux.
  3. Faire bouillir une grande casserole d'eau salée. Y plonger les tagliatelles de courgettes , les retirer délicatement 30 secondes après la reprise de l'ébullition ; Les plonger dans de l'eau additionnée de glaçons ; mettre à égoutter sur papier absorbant.
  4. Râper grossièrement les autres courgettes. Cuire 1 min. à l'eau bouillante salée, rafraîchir dans de l'eau glacée ; presser pour éliminer un maximum d'eau ; réserver.
  5. Couper les chèvretines en très petits cubes ; écraser l'ail ; ciseler la menthe ; mélanger le tout dans le lait et ajouter les œufs battus ainsi que la fleur de thym. Poivrer. Verser sur les courgettes râpées ; bien mélanger.
  6. Beurrer un moule à charlotte et le chemiser avec les tagliatelles de courgette ; remplir avec la garniture aux courgettes râpées. Replier les tagliatelles trop longs sur le dessus.
  7. Cuire 45 min à 180°C. Laisser reposer 15 min avant de démouler.
Servir avec une salade de roquette assaisonnée à l'huile d'olive et vinaigre balsamique et une belle tranche de pain bis grillée.

jeudi 19 juin 2008

Glace fraise, ou abricot, ou groseille... simple, simple et si savoureuse !


Ca y est ! Les fruits sont murs ! Tous en même temps ! Temps des confitures, la fraise en avant-première ! Suivront les groseilles, les cerises, les abricots, sans doute un peu de melon. Toutes délicieuses sur une belle tranche de pain pour commencer la journée, précieuses pour fourrer un biscuit au chocolat ou un biscuit roulé, ce sont aussi des alliées précieuses pour les glaces.

Car il y a l'écume ; à utiliser assez vite, elle est peu cuite... son goût de fruit frais ; j'aime bien en faire une crème glacée.


Il faut :
300 g de fromage blanc
20 cl de crème fraiche
Une belle assiette d'écume


récupérée à la surface de la confiture fraises (avec mes 9 kg de fraises j'ai dû beaucoup écumer)
On met le tout au frais quelques heures, on mélange et il ne reste qu'à turbiner 45 min en sorbetière.

L'hiver je remplace l'écume enlevée par de la confiture : 1 pot de gelée de groseille ou de confiture d'abricots ou de fraises mixée (maison), environ 300 g à 350 g.

Pas trop de sucre finalement : on fait 800 g de glace, la confiture contient 50 % de sucre soit 150g à 175 g pour le tout, comme dans une crème ou un entremets...

Manque plus que le soleil...

mardi 17 juin 2008

Confiture fraises & basilic


Dimanche, arrêt-cueillette de fraises en Beauce.
Deux heures plus tard, rouillée et fourbue, j'ai jeté l'éponge, sans avoir "fait la bosse" ! et je me boostait : tu dois faire la bosse ! Les enfants devaient "faire la bosse", quand ils cueillaient les cerises pour Dédé, payés "au seau", rempli jusqu'en haut, plus LA BOSSE ! Là je me suis dit qu'ils n'avaient pas été fainéants, 8 heures en haut de l'échelle, la plante des pieds et les tibias sciés par les barreaux. Quoique, "accrabattis" -mot du vocabulaire familial, origine incertaine, sarthoise, vendéenne, picarde ou qui sait gasconne qui signifie accroupi douloureusement- sur des plants de fraises à plus de soixante ans pendant 2 heures c'est pas mal non plus... On a bien gagné nos 10 kg de fraises à 1,60 € le kilo ! (de la "rouge beauceronne" ou "rouge de Beauce", ronde, savoureuse et bien nommée, rouge de chez rouge à la cuisson ! comme mes mains après la cueillette).

Après la cueillette, la recette :
Même poids de sucre que de fraises lavées, équeutées.
3 feuilles de basilic par pot de confiture.
  1. La veille, rincer soigneusement les pots à confiture à l'eau très chaude, les mettre à sécher retournés sur un torchon propre.
  2. Laver, bien égoutter puis équeuter les fraises.
    Peser les fraises puis les mettre dans une terrine avec le même poids de sucre en alternant les couches de fraises et de sucre. Couvrir.
  3. Le lendemain, le sucre aura absorbé le jus des fruits. Verser dans la bassine à confiture, porter vivement à ébullition, écumer.

    Garder l'écume au frigo, elle est délicieuse sur une tartine, ou avec une faisselle !
  4. Prolonger la cuisson jusqu'à "la goutte" (quand une goutte de marmelade se fige sur une soucoupe froide), ou jusqu'à une température de 105°C à 106°C. La fraise est pauvre en pectine et reste assez liquide "la goutte" est plus difficile à voir que pour une gelée !
  5. Laver et sécher le basilic (2 à 3 feuilles par pot).

  6. Verser la marmelade dans les pots, glisser les feuilles de basilic. Fermer les pots.

C'est la première fois que je mets du basilic dans la confiture de fraises. J'ai déjà fait de la marmelade melon-menthe : la menthe cuite avec la confiture perd toute saveur et donne même un goût désagréable ! La menthe mise propre et sèche dans le pot après la cuisson garde toute sa fraîcheur et ne nuit pas à la conservation. Donc j'essaie la même méthode avec le basilic. A suivre...
Ma confiture sera un peu liquide, car je ne rajoute pas de pectine, je la préfère naturelle.

Dans quelques jours ce sera le tour de la cerise anglaise, si les piafs n'ont pas dévoré la maigre production de cette année...

Taguée par Ciorane...

Depuis le temps que je me promène sur son blog, j'ai fini par me faire repérer... Bon me voilà taguée, je l'ai bien cherché diront certaines : "fallait te cacher derrière tes casseroles". Je m'exécute.

La règle du jeu est donc d'indiquer d'où vient ce tag (de ciorane qui sait tirer parti de tout), de répondre aux 6 questions suivantes et de taguer 6 personnes en les prévenant sur leur blog.

- Quel aliment ou produit n'aimez-vous pas du tout ? La tête de veau... bon, je suis pas toute seule, je sais.

- Nommez 3 de vos aliments ou produits favoris ? le yaourt tout blanc, tout bête, la vanille, la vraie, les herbes aromatiques, fraîches cueillies du jardin (mais je ne suis pas "La Brinvilliers, pour autant !).

- Votre recette favorite : Y en a pas, ou plutôt j'en ai plein...que je fais en 2 temps 3 mouvements parce que tout d'un coup c'est l'urgence...

- Votre boisson de prédilection : le café du matin, dans le silence de la maison.

- Le plat que vous rêvez de réaliser mais que vous n'avez toujours pas fait : une pièce montée que j'ai faite et ratée une fois : pas assez de caramel, temps trop humide, montée trop tôt (?) que sais-je elle n'est pas restée montée longtemps ; mais les choux étaient très bons !

- Votre meilleur souvenir culinaire : j'en ai beaucoup, souvent liés à des découvertes, les premières huitres, les premières moules, la première andouillette de Jargeau, la première andouille de Guémené (tous inconnus à la table familliale) ; mais j'espère que le meilleur est à venir et que j'ai encore beaucoup de choses succulentes à découvrir !

Et c'est maintenant au tour de ces blogueuses gourmandes de poursuivre, si ça leur dit (j'ai un peu l'impression de désigner l'élève à interroger... et là je n'aime plus beaucoup ce rôle ingrat) :

Nath-appate une petite "jeunesse" qui promet...,

Maryse qui a tant de choses à nous transmettre, goût, poésie et dynamisme,

Sophie dont j'apprécie la variété des recettes,

Nanie qui excelle dans les tartelettes, petites crèmes et verrines,

et...!

Nathalie du MPUCBTB, "mouvement alterculinairiste breton qui a pour vocation de défendre et de propager à travers le monde entier la culture culinaire bretonne, ancestrale et moderne, en privilégiant les merveilleux produits frais de notre si belle région." Je crois avoir découvert là le seul blog sans bouillonculinairechimiqu'encube... Ils sont pas fous les Bretons !

mercredi 11 juin 2008

Soupe de courgette aux verdures du jardin... ligth-isssssiiiiiime


Inspirée autant par la soupe à la salade de ciorane que par ma désastreuse séance d'essayage de fringues cet après-midi, je me suis mise au vert ce soir avec une soupe de courgettes "améliorée", parce que la courgette c'est sympa, mais c'est pas le paradis du gastronome.

Donc, pour une personne :
1 courgette épluchée, 1/2 carotte, 1 oignon, 1 petite gousse d'ail, 1 brin d'estragon (j'adore), 10 feuilles de cresson de terre
du sel, de l'eau
et le tout au micro-ondes pour 7 à 8 min. Bon, avant, couper tout ça très fin, sinon ça va croquer sous la dent.
Mixer, ou pas, c'est à vous de voir ; pas de crème, pas de beurre, pas d'huile (rapport à l'essayage de fringues cité plus haut...)
Ca donne un breuvage vert bien tendre et très mousseux.
Après ça, un yaourt blanc, quelques fraises bien rouges un bouquin et au lit ! Je vais quand même pas regarder les suisses courir dans la gadoue !

mardi 10 juin 2008

Tartines et compagnie.. ou bruschetta tomates et fromage frais


"Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine.../..."

STOP ! Rangez les mouchoirs ! C'était seulement le temps d'avant le NUTELLA !
Cette pâte a été inventé au siècle dernier... et encore, on ne le trouvait pas partout. Donc, nos mamans avaient organisé la survie ; et c'est ainsi que nous mettions toutes sortes de trucs sur nos tartines :
Un grand classique, le beurre, mais pas tous les jours : un peu cher, et pas de frigo...
Confiture le plus souvent, faite maison pour nous : abricot (rouges du Roussillon, taches de rousseur, parfum et jus sucré...), gelée de groseilles du jardin, reines claudes...
Pain et carrés de chocolat.
Beurre et chocolat râpé ou beurre et poudre de cacao ; et puis, beurre et sel parfois, et l'été tout d'un coup, arrivait la mode du pain frotté d'ail ! Ca ne durait pas, mais quelle fraîcheur au plus chaud de l'été !
Alors ce soir flash back ! Pain frotté d'ail, et ça donne des bruchettas accompagnées de fromage frais.

Pour les bruchettas :
2 grandes ou 4 petites tranches de pain bis
1 gousse d'Ail

1 càs d'Huile d'olive
4 tomates épluchées coupées en dés
10 feuilles de basilic ciselées
Pour l'accompagnement au fromage de campagne :
150 g de fromage de campagne bien égoutté, chèvre ou brebis de préférence
Chapelure (3 tranches de pain grillé, écrasées au pilon)
5 olives noires, dénoyautées et hachées

1 gousse d'ail, égermée

3 càs d'huile d'olive

Un peu de piment en poudre

De la roquette pour la présentation

  1. Presser la gousse d'ail égermée dans 2 càs d'huile d'olive ; ajouter les olives hachées et le piment. Laisser reposer.
  2. Faire griller les tranches de pain bis.
    Éplucher la deuxième gousse d'ail, en frotter le dessus des tartines.
    Imbiber ensuite à l'huile d'olive ce coté, au pinceau.
  3. Mélanger les dés de tomate au basilic, avec le reste d'huile d'olive.
  4. Juste avant de servir :
    Filtrer l'huile parfumée à l'ail et aux olives ; la chauffer doucement dans une poêle. Ajouter la chapelure, remuer souvent.

    Dresser un peu de roquette sur 2 assiettes.

  5. Disposer les tartines sur la roquette, garnir avec les dés de tomate.
  6. Poser de même un cercle à mousse (6 à 7 cm de diamètre) , garnir d'une couche de 1 à 2 cm de fromage de campagne. Mettre par dessus une couche de chapelure chaude. Ôter le cercle, servir.

lundi 9 juin 2008

Tarte au thon, oignon, poivron rouge à la fleur de thym pour un dimanche soir



Ca y est, la voici, au point, testé et approuvée ! Mon premier essai était trop riche en thon, mais plus joli, sur feuilles de filo...
C'est tout simple !

Pour 4 et un moule à tarte de 28 cm :
1 pâte brisée (clic pour la recette !)
faite avec :
200g de farine,
100g de beurre,
7 cl d'eau
et du sel.

Repos 20 min au frais. Foncer le moule à tarte.

Mettre dans cet ordre sur la pâte :
1 càs de moutarde
1 boîte de thon émietté (140 g égoutté)
1 belle càs de fleurs de thym séchées
3 oignons émincés fondus dans un peu d'huile d'olive
1/2 poivron rouge en morceaux (grillé pour épluchage)


Battre
3 œufs avec 10 cl de lait (ou de crème), du sel et du poivre.

Verser sur la garniture.

Enfourner à 200°C pour 30 min.


Déguster avec une salade...

lundi 2 juin 2008

Alors, le sucre, ou l'aspartame ?

J'adore la confiture, la vraie, celle qui cuit au petit matin dans le chaudron avec autant de sucre que de fruits, celle qu'on écume, qui fait la goutte sans ajouter de pectine, qui se conserve grâce à ses 50 %, et plus, de sucre... Je fais des confitures, d'abricot, de cerise, de la gelée de groseille, à froid, c'est plus savoureux, parfois de l'orange aussi...


Mais ce n'est pas moi qui l'étale sur la moindre tartine au petit déjeuner, parce que là, moins d'une heure après pif, paf, boum ! Y-a plus personne ! je flageole, j'ai chaud, soif, la tête qui tourne et j'ai intérêt à trouver une chaise... Hypoglycémie assurée ! Idem avec le café sucré.
Alors j'ai de l'aspartame à la maison ; c'est vrai que je mets des mois à finir le paquet de sticks ; mais de coup de pompe façon hypoglycémie, jamais plus, ni avec les sticks, ni avec les boissons "ligth"...

Or ce matin sur France-bleu Orléans on parle de l'aspartame et... ses méfaits. Il provoquerait un appel massif d'insuline à l'identique du sucre. Je ne suis pas spécialiste, mais si j'ai bien compris mes cours de bio, qui datent c'est vrai, la production d'insuline est liée au taux de "vrai" sucre dans le sang ; vrai sucre c'est à dire glucide rapide ; or l'aspartame est une protéine, au fort pouvoir sucrant, certes, mais l'aspartame n'a rien d'un sucre rapide.

Maintenant, que l'aspartame à doses massives ne soit pas recommandé, pourquoi pas... mais pour atteindre 20 mg par kg de poids corporel et par jour, il doit falloir en avaler des sticks dans le café, des produits ligth, des sirops, des boissons aux édulcorants... d'autant que souvent, dans les produits industriels, l'aspartame est associé à d'autres édulcorants... Pour info, il semble qu'un stick à l'aspartame contient 0,02 g du fameux produit (teneur en protéines du produit)... Ca fait 50 sticks par jour pour une personne de 50 kg ? ? ?...

Les diabétiques peuvent encore se faire plaisir, parce que la saccharine et autres vieux édulcorants, j'ai entendu dire que c'était pas le top, coté goût ! Et pour les "infirmes du sucre", qui ne souffrent pourtant pas de diabète, un petit truc : la confiture, ou tout autre truc très sucré, jamais tout seul, à la fin d'un repas, ça passe sans problème ; et le café sans sucre, c'est parfait aussi, les arômes y sont plus purs...