mardi 21 octobre 2008

Filet mignon au caramel de gingembre



Il y a peu, Clotilde écrivait :
"Comment se fait-il personne ne m'ait rien dit, pour le filet mignon ?
Est-ce que, depuis tout ce temps, vous cuisinez tous vos filets mignons en vous léchant les babines et en riant sous cape, pendant que moi, je me débats avec les autres morceaux pour leur éviter de finir tous secs et tous gris ?"
Pour Clotilde, et pour tous les amateurs de filet mignon voici une recette fétiche, tiré d'un "ELLE A TABLE" vieux de plus de 10 ans sans doute...

FILET MIGNON AU CARAMEL DE GINGEMBRE

Pour 4 personnes
Préparation : 15 mn Cuisson: 45 mn
Temps de marinade : 1 h
600 g de filet mignon de porc
2 c. à soupe de miel d'acacia
75 g de gingembre frais
1 c. à café d'épice cinq parfums
1 c. à soupe de poivre vert frais
1 c. à soupe de sauce de soja
2 gousses d'ail
2 c. à soupe d'huile
2 c. à soupe d'huile d'olive

  1. Pelez le gingembre. Réservez en la moitié et passez le reste au presse-ail au dessus d'un bol.
    Pressez l'ail de la même façon et ajoutez sel, cinq parfums, sauce de soja, miel et huile.
    Enrobez la viande de ce mélange et laissez mariner 1 h.
  2. Dans une cocotte, faites dorer la viande sur toutes ses faces dans l'huile d'olive. Couvrez et laissez mijoter 30 mn, en retournant la viande plusieurs fois et en ajoutant quelques cuillères d'eau si le jus caramélise trop vite.
  3. En fin de cuisson, ajoutez le reste de gingembre râpé et le poivre. Mélangez. la viande est enrobée d'une glace (sauce onctueuse) lisse et parfumée: si ce n'est pas le cas, laissez la cuisson se poursuivre quelques minutes à feu vif.
  4. Servez le filet mignon chaud, découpé en tranches épaisses.
    Servez ce filet très parfumé accompagné de légumes verts, de carottes, de navets nouveaux, cuits à la vapeur, ou de riz basmati.
    Assaisonnez vos légumes ou votre riz avec une noix de beurre demi-sel.
Délicieux et inratable !

jeudi 16 octobre 2008

Des Bretzels pour le Word Day of Bread


S'il y a un pain qui fait l'unanimité chez nous c'est le Bretzel ; son petit air de vacances et son goût d'inaccessible gourmandise y est sans doute pour beaucoup !
Allez trouver un bretzel dans le Loiret ! Un vrai, pas le petit truc sec, sec, sec à grignoter à d'apéritif. Alors je me suis lancée pour ce Word Day of Bread. Voici le résultat, ça fait brouillon, je sais, mais pour une première fois je suis contente, et mes amateurs aussi.
Pour la recette, une seule source Sandra du Pétrin, la référence pour un jour comme aujourd'hui !
Allez donc lui rendre visite.

mercredi 15 octobre 2008

Coup de cœur et marrons glacés...


Il y a un peu de temps, enfin un peu plus quand même, Babeth m'a invitée à un jeu : le jeu des coups de cœur ; et c'était pas le plein moment des coups de cœurs : pour les tocades coups de foudre et autres coups de cœur, soit je n'ai plus l'âge (?), soit je n'en suis pas encore "là" ; vous savez, le doux délire qui vous emporte avec les années ; non pour l'instant je me contente de commencer à radoter et puis de temps en temps je m'emballe, encore, quand même, parfois.
Pour quelques jours au pays Basque, sortie de ma routine et coupée de mon clavier, j'ai ouvert les yeux sur le vrai monde avec ravissement. Et c'est une porte que j'ai découverte, bleu, comme la mer et le ciel, toute d'éclats de verre colorés, un vrai paysage de vagues, de voiles, à moins que ce ne soient des toits et d'écailles de poissons brillants.
Une porte fermée, la porte d'une maison Art Deco, un peu oubliée sur les hauteurs de Ciboure. Envahie par les herbes, à l'abandon mais on y devine encore les éclats de rire de vacanciers heureux.
Le mystère lui va bien.
Mais on ne reste pas devant une porte fermée, j'ai passé mon chemin et redescendu vaillamment péniblement cette colline escarpée. Tout ça m'a donné un appétit pour la culture ! Direction le Guggenheim à Bilbao ! Waouhh ! Quel bâtiment !
Il vaut le déplacement à lui tout seul. Étage des collections Guggenheim fermé : mise en place en cours visible à partir du 28 octobre... dommage. Troisième étage : "Toutes les histoires de l'art : le Kunsthistorisches Museum de Vienne" ; j'ai passé une journée dans ce splendide musée l'année dernière, petite révision/plaisir et direction la cafétéria. Tout ça m'avait donné de l'appétit tout court. Chocolat, marron glacé ou... chocolat... mais non : marron glacé, c'est trop sucré mais j'ai envie ! Petit, mais un petit air de Guggenheim avec sa forme en spirale et sa teinte mordorée ; tendre doux et moelleux, craquant aussi ; association de biscuit, crème de marron, meringue et mousse de marrons glacés, petits éclats de marrons aussi, parfums de rhum et de vanille. A l'intérieur aussi, il ressemble au musée...Je l'ai dégusté lentement, profitant de chaque bouchée. Zut, j'ai pas de photo ! Ah si ! mister J. m'a photographiée... et on voit un bout de ce délice... désolée mister J. l'a coupé...Voilà ! Maintenant je voudrais bien le faire "at home" ce gâteau, mais comment ? Si vous avez quelque chose dans vos recettes qui y ressemble...
Voilà, c'était ma participation au jeu dont voici la règle :
- Faire la liste de ses coups de coeur du moment.
- Faire apparaître le logo et les règles du jeu.
- Etre libre d'ajourner cette liste quand on le désire = nouveaux coups de coeur.
- Fin 2008, vous éditerez vous coups de coeur de l'année.
- Tagger trois autres personnes.
A vous de jouer : bloggeurs et bloggeuses racontez vos coups de cœur du moment !

Pour en savoir plus sur la villa Leihorra à Ciboure, trois lignes dans le Guide Vert, un peu plus ici ou encore .

La Villa Leihorra, façade coté mer :
L'intérieur, du temps de sa splendeur...


mardi 7 octobre 2008

C'est la saison des prix

Parce qu'il vaut mieux en rire...


Paru dans Yahoo Actualités aujourd'hui.

1963, le gâteau basque de mes 17 ans


Depuis le temps que "je me mets à trier les vieilles photos", il fallait bien que je replonge dans l'atmosphère de mes 17 ans au pays Basque ; Hendaye pour être précise ; méteo mitigée pour ne pas dire pourrie (ça c'est la version des parents) ; plage-camping-espadrilles, tango y paso-doble and rock'n roll... Plus le parfum du gâteau basque. Gâteau basque introuvable passé la Garonne ! Il était temps que je m'y mette !
Alléchée par Sophie, aidée des conseils de Bergamote et guidée par les recommendations d'Estelle, je me suis lancée. Essai réussi ! Voici ma version, à la crème patissière (je n'ai pas souvenir du gâteau basque aux cerises en 1963) :

Préparation de la pâte
200 g de beurre
200 g de sucre cristalisé
2 jaunes d'œuf
1 œuf entier
1/2 sachet de sucre vanillé
1/2 sachet de levure
300 g de farine
+ 1 œuf pour dorer

  1. Mélanger 200 g de beurre avec 200 g de sucre cristalisé (sans chercher la dissolution du sucre, c'et ce qui donne la consistance croustillante à la pâte).
    Ajouter 2 jaunes d'œuf, puis 1 œuf entier battu et 1/2 sachet de sucre vanillé, ou mieux, 1 cac de poudre de vanille, mélanger.
  2. Tamiser 300 g de farine et 1/2 sachet de levure alsacienne. Ajouter au mélange précédent, pétrir pour obtenir une boule de pâte homogène.
  3. Laisser reposer au réfrigérateur (on peut faire la pâte la veille).

Préparation de la crème
1/4 L lait
1/2 gousse de vanille
1 cac de sucre
3 jaunes d'œuf
55 g de sucre
25 g de farine et de maïzena (moitié-moitié)
30 g de beurre
8 cl de rhum
1/2 cac d'extrait d'amende amère

  1. Chauffer 1/4 L lait avec 1/2 gousse de vanille fendue et 1 cac de sucre (le lait n'attachera pas au fond de la casserole).
  2. Dans un récipient mélanger 3 jaunes d'œuf, 55 g de sucre, 25 g de farine et de maïzena (moitié-moitié). Mélanger.
  3. Quand le lait commence à bouillir, le verser sur le mélange précédent, delayer.
  4. Cuire la préparation, a la reprise de l'ébullition, couper le feu et laisser tédir. Ajouter alors 30 g de beurre, 8 cl de rhum et 1/2 cac d'extrait d'amende amère.

Montage
(Pour moi, 2 moules à manqué diamètre 16 cm et il me restait un peu de pâte, j'ai fait un mini gâteau à la cerise)

  1. Mettre un rond de papier sulfurisé au fond du moule.
  2. Couper la pâte en 2 pâtons inégaux (le plus gros pour le fond).
  3. Etaler le plus gros pâton, en garnir le fond du moule. Etaler la crème sur le 1er disque de pâte.
    Etaler le deuxième pâton sur un papier cuisson (pour faciliter ensuite la pose sur la crème). Mettre au frigo 15 min. Poser ce deuxième disque (papier à l'extèrieur du gâteau !), enlever le papier délicatementet souder les 2 épaisseurs de pâte avec le bout des doigts.
  4. Etaler un oeuf entier au pinceau (ni lait ni jaune uniquement) et décorer le gâteau, à la fourchette. Pour la version "cerise noire d'Itsasu", Bixente Maritxular dit de confectionner avec un reste de pâte un laobourou (croix basque).
  5. Enfourner à 180°C pour 20 min puis baisser le thermostat à 150°C pour les 20 min suivantes.
Refroidir à température ambiante, éviter le frigo qui ramollit le gâteau
Mes remerciements à :
Sophie m'a donné l'envie.

Bergamote de Sucrissime pour les proportions de la pâte, mais je n'ai pas mis le jus de citron, n°3 n'aime pas ! La pâte était sans doute plus facile à étaler ; parfait après cuisson !


Estelle qui a transmis les conseils de
Bixente Maritxular au Musée du Gâteau Basque à Sare.