mercredi 24 décembre 2008

La bûche de Noël, trucs et tours de main

Impossible d'échapper à la tradition chez nous : le repas de Noël se termine par une Bûche au chocolat. Enfant, c'était plutôt moka. Mariage oblige, me voici abonnée au chocolat depuis plus de 30 ans...
Aujourd'hui, pas de grand discours, on manque de temps ! Voici mes trucs pour réussir le biscuit roulé.
Les petits secrets du biscuit roulé :
  • On tamise ensemble la farine, la maïzena et la levure sur une feuille d'alu.

  • Les blancs sont montés en 2 temps :
    On les fait mousser grossièrement avec une pincée de sel.
    On verse alors le sucre en poudre restant (75 g) en pluie progressivement en continuant à battre. On arrête quand les blancs brillent et font des « pointes » si on lêve le fouet.
  • A la sortie du four,on enroule le biscuit démoulé, on le déroule puis on l'imbibe d'un sirop tiède composé de 60 g d'eau et 60 g de sucre parfumé avec de la vanille, un zeste de citron, d'orange ou un alcool... Puis on enroule à nouveau le biscuit pour le refroidissement.

  • On garnit le biscuit froid si c'est avec une crème au beurre.
Pour mémoire voici la recette complète :

Biscuit roulé

Préparation : 15 min
Cuisson: 11 min.
  • 4 œufs,
  • 150 g de sucre en poudre (75 g + 75 g).
  • 1 sachet de sucre vanillé,
  • 40 g de farine,
  • 40 g de maïzena,
  • 1 cuil. à dessert de levure chimique,
  • 1 pincée de sel.
  • 60 g de sucre pour le sirop,
  • parfum pour le sirop

  1. Préchauffer le four (200°)
    Recouvrir une plaque à pâtisserie d'une feuille de papier sulfurisé en formant des bords avec le papier.
  2. Tamiser ensemble la farine, la maïzena et la levure sur une feuille d'alu. Séparer les blancs des jaunes d'oeuf.
  3. Battre les jaunes avec la moitié du sucre poudre + le sucre vanillé.
    Incorporer la moitié du mélange farine/maïzena à la pâte à l'aide d'un fouet.
  4. Battre les blancs (voir plus haut).
  5. Incorporer 1/3 des blancs à la pâte et le reste des farines délicatement à l'aide d'un fouet. Terminer par le reste des blancs en soulevant délicatement le mélange.
  6. Verser la pâte sur la tôle recouverte de papier-cuisson ; l'étendre rapidement en une couche régulière avec une spatule.
  7. Enfourner pendant 10 à 12 min environ ; la surface du biscuit devra être légèrement dorée dessus et dessous.
    Sortir la plaque du four et retourner-la rapidement sur un grand papier cuisson ; décoller délicatement le papier de cuisson et enrouler le tout.
  8. Imbiber le biscuit d'un sirop tiède. Enrouler à nouveau le biscuit.
    Garnir quand le biscuit est encore chaud sauf pour la crème au beurre.
Crème au beurre à la meringue
Mélanger 250 gr. de beurre en pommade à une meringue suisse faite avec 125 gr. de. sucre et 2 blancs d'œufs. N'ajouter le beurre ramolli et travaillé que dans la meringue froide. Cette crème se parfume à volonté (extrait de café, chocolat, alcool...) .

Pour le décor, à vous de jouer, je manque de temps aujourd'hui !

Joyeux Noël !

dimanche 14 décembre 2008

Macarons tout chocolat

Deuxième essai : la recette des coques est ici, avec un ajout de cacao pur. Pour la ganache, même recette, sans les feuilles de menthe.
Le cacao assèche un peu les coques, est pour cette raison qu'elles ne montent pas autant ? Ou bien c'est le début de l'enfer d'une macarons'addict ?
La suite prochainement...

mercredi 26 novembre 2008

Macarons

Me voici inscrite à la secte.
Ho la ! Mais non, pas de panique, c'est seulement la secte des macarons... J'aime bien, je craque souvent en faisant mes courses, mais c'est cher et je suis pingre près de mes sous, normal depuis l'enfance je cours après "19 sous pour faire un franc" et mon père n'est plus là pour me gratifier d'une pièce de 100 sous...
Donc il me restait un blanc au frigo, conservé au cas ou... Il y a longtemps j'en faisais des tuiles aux amandes mais on se brûle les doigts à les prendre très vite sur la tôle pour les façonner ; et puis pourquoi pas suivre la mode...
Avec les moyens du bord et la recette de Bulle, que vous trouverez ici, sans colorant, voici la production du jour :
Seule modification, à la sortie du four, poser la feuille sur une surface humide. Décoller les macarons de la feuille en est facilité (attendre qu'ils soient froids).

Maintenant je dois passer à la vitesse supérieure :
  • acheter ce qui me manque (c'est pâlichon, tout ça, va peut-être falloir forcer sur les colorants...)
  • en faire une bonne fournée juste avant d'aller voir numéro 2, alias Fifi. Ce sera peut-être plus facile : pas de pesées de préparateur en pharmacie ! (peser 8 g de sucre ...)
  • touiller avec la maryse un petit machin comme ça n'est pas des plus confortable !
  • varier les parfums, le parfum café, j'adore ! entre autres...
  • et progresser dans la régularité des volumes...

vendredi 21 novembre 2008

Tarte aux poires au vin renversée



Novembre, la pleine saison des poires, petite plongée en enfance au temps des poires au vin... sauf que j'ai un Problème de sous !

Pour la tarte Tatin, dont la première recette parait en 1926 dans un ouvrage de Curnonsky et Marcel Rouff, "La France gastronomique", la pâte doit avoir l'épaisseur d'un sou !
Or il me manque toujours 19 sous pour faire un franc, et même le premier sou ! Normal, on en est à l'Euro... je sais ! Voici comment je suis poursuivie par une histoire de gros petits sous depuis l'enfance.

Flash back :
Moi : -J'aimerais bien avoir des chaussures à talon, de l'argent pour aller au cinéma, acheter un disque... -rayer les mentions inutiles-
-Demande à ton père
-Demande à ta mère
-On verra...
et enfin mon père déclarait, les yeux pleins de malice :
-Il te manque toujours 19 sous pour faire un franc !
Ce qui me clouait toujours le bec !
Magnanime et pédagogue mon père me parlait de pièce de cent sous, de 1 franc qui valait 20 sous et me plongeait ainsi dans un épais brouillard ou tous ces 20, 100, 19 sous, 5 francs... se heurtaient à mon dégoût pour les chiffres.
Enfin, un jour j'ai quand même compris !
Me restent quand même encore à élucider quelques expressions saugrenues. La dernière à être remontée à la surface de ma mémoire est : "Soutiens-moi Babylas et vas fermer la porte :" Là le sens ne m'a jamais échappé, mais qui est ce pauvre type que ses parents ont prénommé Babylas ? Même Google reste muet.

Enfin, sou ou pas, avec ou sans Babylas, voici la recette. Et pour l'épaisseur de la pâte débrouillez-vous !

Tarte aux poires au vin renversée

Pour 4 personnes
150 g de pâte brisée.
3 poires assez fermes.
25 cl de vin rouge.
50 g de sucre.
1/4 cuillère à café de cannelle.
Un plat creux à four et à feu de 18 à 20 cm de diamètre (moule à manqué pour moi, le mieux est un moule à tarte Tatin, mais c'est cher !).

  1. Peler les poires, couper-les en quatre dans le sens de la longueur et retirer le cœur. Disposer des quartiers de poires en étoile dans le plat de cuisson, côté bombé vers le bas et côté queue vers l'intérieur.
  2. Saupoudrer les poires de sucre et de cannelle. Ajouter le vin rouge, porter à ébullition, couvrir et cuire 25 minutes environ sur feu doux, jusqu'à ce que les poires soient tendres.
  3. Sans faire bouger les fruits (les maintenir délicatement avec un couvercle plat), verser tout le liquide de cuisson dans une casserole. Faites le réduire à consistance sirupeuse, jusqu'à obtenir environ 6 cl. Répartir le sirop sur les poires.
  4. Préchauffer le four à 190°C.
    Abaisser la pâte en un disque "de l'épaisseur d'un sou" bien sûr, puis placer sur les fruits en rabattant les bords entre ceux-ci et le bord du moule.
    Piquer légèrement la pâte avec la pointe d'un couteau et enfourner pendant 35 mn.


Démouler délicatement sur un plat et servir tiède, seul ou accompagné de crème fraîche ou de crème anglaise.
En savoir plus ? Le sou sur Wikipedia (Extrait)
"Le sou est une ancienne monnaie française, issue du solidus romain et dont le nom a survécu dans le langage à la décimalisation de 1795 pour désigner la pièce de 5 centimes jusqu'au début du XXe siècle. Il doit à cette longévité d'être encore présent dans de nombreuses expressions relatives à l'argent."
Pour rester dans les expressions de la langue française, "rendons à Cesar ce qui est à Cesar", cette excellente recette a été publiée en octobre 2003 dans SAVEURS avec des proportions doubles pour un moule de 26 cm.

jeudi 20 novembre 2008

Petit retour sur la Béchamel


Petit retour sur la Béchamel, avec un B majuscule s'il vous plaît ! Et on se prosterne, s'il vous plaît !
Loulou, Fifi et Riri, c'est le moment d'être attentifs ! Je ne redonnerai pas la recette au téléphone ! Vous avez tous une connexion du tonnerre de Zeus.
C'était la sauce préférée de votre grand-père, mamie lui aurait fait manger n'importe quoi avec... enfin, c'est ce qu'elle prétend parce que la pizza, la tomate, la ratatouille c'est bizarre avec une Béchamel ; d'ailleurs là elle a même pas essayé.
La légende raconte que votre arrière grand-mère, mémé, la mère du dit grand-père en aurait déformé le fond d'une casserole (en alu, il est vrai : c'était il y a bien longtemps, néanmoins, on avait déjà inventé la roue, l'automobile, le télégraphe et l'électricité...) à force de tournicoter sa fameuse sauce.

Donc pour cette sauce à tout faire on a besoin de beurre (ou d'huile, pourquoi pas), de farine, de lait, sel, poivre et muscade (c'est meilleur).

  1. Faire chauffer l'huile ou le beurre dans une casserole.
  2. Ajouter la farine d'un seul coup. Bien mélanger à la cuillère de bois. Garder sur feu moyen en tournant "jusqu'à la fleur" : le mélange mousse et se boursoufle, on dirait un peu du chou-fleur... attention, il ne doit pas dorer ! Ca s'appelle faire un "roux blanc".
  3. Verser le lait froid d'un seul coup.
    Délayer soigneusement hors du feu.
  4. Remettre à cuire à feu modéré en tournant, la farine se gonfle de liquide et la sauce épaissit. Si on ne tourne pas, le fond épaissit et forme des grumeaux ou attache. Laisser faire quelques bouillons toujours en tournant.
  5. Sel, poivre du moulin, muscade, c'est prêt !

Les proportions varient selon l'usage prévu :

Sauce épaisse pour gratins, d'endives par exemple :
20 g de beurre
20 g de farine
30 cl de lait
sel, poivre et muscade

Pour les épinards, œufs à l'estragon et croquettes de volaille :
20 g de beurre
20 g de farine
15 à 20 cl de lait
sel, poivre, noix muscade


Sauce pour base de soufflé au fromage
30 g de beurre
30 g de farine
30 cl de lait
(et 3 œufs jaunes et blancs séparés battus, 50 g de gruyère, sel, poivre et muscade)
puis cuisson au four dans un moule à soufflé non beurré.
Voilà, vous savez tout, à vos casseroles les enfants !

lundi 17 novembre 2008

Pour un rôti "moelleux-doré"...


Certains morceaux cuisinés en rôtis ont le défaut de se dessécher à la cuisson au four. On peut bien sûr les faire en cocotte, mais pourquoi ne pas les maquiller un peu ? ! Un petit enrobage avant d'enfourner et hop ! les voici bien bronzés et pas desséchés ! Bref, un peu de crème solaire avant le coup de feu !
Pour la potion magique, mélanger :
1 c. à s. d'huile pour cuisson,
2 c. à s. de miel,
1 à 2 gousses d'ail égermées, écrasées,

1/4 du jus d'un citron,

Sel,
Poivre du moulin.

  1. Bien enrober la viande de ce mélange avant d'enfourner.
  2. Surveiller la cuisson : le miel peut vite se caraméliser, il faut rajouter un peu d'eau quand le jus s'épaissit trop.
    Cette cuisson donne une viande moelleuse et un petit truc en plus au niveau du goût.
Pour une variante plus "exotique", ajouter du gingembre, de la sauce soja et un peu d'épices "5 parfums" ; remplacer le jus de citron par du citron confit.

Sur la photo c'est un rôti de porc dans le filet, mais ce mode d'enrobage convient aussi pour le veau, le travers de porc au barbecue, les brochettes de gambas...

samedi 15 novembre 2008

Et si on l'appelait la salade Jacqueline ? ou salade endives-noix-champignons au bleu...


C'est une recette "de famille". Jacqueline est ma belle-sœur, elle a toujours sû mélanger plein de petits trucs sympa en salade. Celle-ci est une des toutes premières que j'ai goûté à sa table.
C'est tout simple, et tout blanc !

On mélange :
Des endives,
Des champignons de Paris émincés et citronés (pour leur éviter de "noircir"),
Des cernaux de noix,
Des cubes de fromages : émenthal, conté, mais pourquoi pas roquefort ou bleu. J'aime bien mettre du bleu d'Auvergne, c'est la région de Jacqueline.

La sauce ?
Une vinaigrette très moutardée, qui accompagne toujours très bien les endives :
1 cas de vinaigre,
1 c. à dessert de moutarde forte,
2 cas d'huile,
Poivre du moulin,

Je ne sale pas, la moutarde suffit.
On assaisonne juste avant de servir.
C'est parfait en entrée.

mardi 4 novembre 2008

Tarte Tatin, le retour !

Délicieuse tarte Tatin ! mais pas toujours facile à réussir... Mais ça y est je tiens MA recette, celle qui marche à tous les coups et qui donne un fondant incomparable.
Fini la Tatin pâlichonne :


D'abord les pommes, j'ai choisi les Reines des reinettes adorablement acidulées, même après le passage au four.

Pour un moule de 28 cm de diamètre :

Pâte brisée sur 200 g de farine, 100 g de beurre, sel et 7cl d'eau.
9 à 10 pommes
200 g de sucre
100 g de beurre


  1. Éplucher les pommes et les couper en quartiers.
  2. Faire un caramel, le verser dans le moule.
    Mettre le beurre en morceaux sur le caramel
  3. Placer les quartiers de pommes coté bombé contre le moule. Bien les serrer, temps pis s'ils se chevauchent un peu.
    Enfourner 30 minutes (20 minutes suffiraient peut être) à 180°C.
  4. A la sortie du four récupérer le jus des pommes en excès.
  5. Recouvrir les pommes de la pâte brisée. Piquer à la fourchette.
    Enfourner 35 minutes à 200°C.
  6. Pendant la cuisson, faire réduire le jus des pommes à feu moyen.
  7. A la sortie du four, retourner la tarte et la napper du jus réduit.

Le jus, riche du sucre et de la pectine des pommes, donne un bel aspect brillant, mais pas seulement : il a gardé intactes toutes les saveurs et tous les parfums de la pomme Reine des reinettes.

Servir tiède.

mardi 21 octobre 2008

Filet mignon au caramel de gingembre



Il y a peu, Clotilde écrivait :
"Comment se fait-il personne ne m'ait rien dit, pour le filet mignon ?
Est-ce que, depuis tout ce temps, vous cuisinez tous vos filets mignons en vous léchant les babines et en riant sous cape, pendant que moi, je me débats avec les autres morceaux pour leur éviter de finir tous secs et tous gris ?"
Pour Clotilde, et pour tous les amateurs de filet mignon voici une recette fétiche, tiré d'un "ELLE A TABLE" vieux de plus de 10 ans sans doute...

FILET MIGNON AU CARAMEL DE GINGEMBRE

Pour 4 personnes
Préparation : 15 mn Cuisson: 45 mn
Temps de marinade : 1 h
600 g de filet mignon de porc
2 c. à soupe de miel d'acacia
75 g de gingembre frais
1 c. à café d'épice cinq parfums
1 c. à soupe de poivre vert frais
1 c. à soupe de sauce de soja
2 gousses d'ail
2 c. à soupe d'huile
2 c. à soupe d'huile d'olive

  1. Pelez le gingembre. Réservez en la moitié et passez le reste au presse-ail au dessus d'un bol.
    Pressez l'ail de la même façon et ajoutez sel, cinq parfums, sauce de soja, miel et huile.
    Enrobez la viande de ce mélange et laissez mariner 1 h.
  2. Dans une cocotte, faites dorer la viande sur toutes ses faces dans l'huile d'olive. Couvrez et laissez mijoter 30 mn, en retournant la viande plusieurs fois et en ajoutant quelques cuillères d'eau si le jus caramélise trop vite.
  3. En fin de cuisson, ajoutez le reste de gingembre râpé et le poivre. Mélangez. la viande est enrobée d'une glace (sauce onctueuse) lisse et parfumée: si ce n'est pas le cas, laissez la cuisson se poursuivre quelques minutes à feu vif.
  4. Servez le filet mignon chaud, découpé en tranches épaisses.
    Servez ce filet très parfumé accompagné de légumes verts, de carottes, de navets nouveaux, cuits à la vapeur, ou de riz basmati.
    Assaisonnez vos légumes ou votre riz avec une noix de beurre demi-sel.
Délicieux et inratable !

jeudi 16 octobre 2008

Des Bretzels pour le Word Day of Bread


S'il y a un pain qui fait l'unanimité chez nous c'est le Bretzel ; son petit air de vacances et son goût d'inaccessible gourmandise y est sans doute pour beaucoup !
Allez trouver un bretzel dans le Loiret ! Un vrai, pas le petit truc sec, sec, sec à grignoter à d'apéritif. Alors je me suis lancée pour ce Word Day of Bread. Voici le résultat, ça fait brouillon, je sais, mais pour une première fois je suis contente, et mes amateurs aussi.
Pour la recette, une seule source Sandra du Pétrin, la référence pour un jour comme aujourd'hui !
Allez donc lui rendre visite.

mercredi 15 octobre 2008

Coup de cœur et marrons glacés...


Il y a un peu de temps, enfin un peu plus quand même, Babeth m'a invitée à un jeu : le jeu des coups de cœur ; et c'était pas le plein moment des coups de cœurs : pour les tocades coups de foudre et autres coups de cœur, soit je n'ai plus l'âge (?), soit je n'en suis pas encore "là" ; vous savez, le doux délire qui vous emporte avec les années ; non pour l'instant je me contente de commencer à radoter et puis de temps en temps je m'emballe, encore, quand même, parfois.
Pour quelques jours au pays Basque, sortie de ma routine et coupée de mon clavier, j'ai ouvert les yeux sur le vrai monde avec ravissement. Et c'est une porte que j'ai découverte, bleu, comme la mer et le ciel, toute d'éclats de verre colorés, un vrai paysage de vagues, de voiles, à moins que ce ne soient des toits et d'écailles de poissons brillants.
Une porte fermée, la porte d'une maison Art Deco, un peu oubliée sur les hauteurs de Ciboure. Envahie par les herbes, à l'abandon mais on y devine encore les éclats de rire de vacanciers heureux.
Le mystère lui va bien.
Mais on ne reste pas devant une porte fermée, j'ai passé mon chemin et redescendu vaillamment péniblement cette colline escarpée. Tout ça m'a donné un appétit pour la culture ! Direction le Guggenheim à Bilbao ! Waouhh ! Quel bâtiment !
Il vaut le déplacement à lui tout seul. Étage des collections Guggenheim fermé : mise en place en cours visible à partir du 28 octobre... dommage. Troisième étage : "Toutes les histoires de l'art : le Kunsthistorisches Museum de Vienne" ; j'ai passé une journée dans ce splendide musée l'année dernière, petite révision/plaisir et direction la cafétéria. Tout ça m'avait donné de l'appétit tout court. Chocolat, marron glacé ou... chocolat... mais non : marron glacé, c'est trop sucré mais j'ai envie ! Petit, mais un petit air de Guggenheim avec sa forme en spirale et sa teinte mordorée ; tendre doux et moelleux, craquant aussi ; association de biscuit, crème de marron, meringue et mousse de marrons glacés, petits éclats de marrons aussi, parfums de rhum et de vanille. A l'intérieur aussi, il ressemble au musée...Je l'ai dégusté lentement, profitant de chaque bouchée. Zut, j'ai pas de photo ! Ah si ! mister J. m'a photographiée... et on voit un bout de ce délice... désolée mister J. l'a coupé...Voilà ! Maintenant je voudrais bien le faire "at home" ce gâteau, mais comment ? Si vous avez quelque chose dans vos recettes qui y ressemble...
Voilà, c'était ma participation au jeu dont voici la règle :
- Faire la liste de ses coups de coeur du moment.
- Faire apparaître le logo et les règles du jeu.
- Etre libre d'ajourner cette liste quand on le désire = nouveaux coups de coeur.
- Fin 2008, vous éditerez vous coups de coeur de l'année.
- Tagger trois autres personnes.
A vous de jouer : bloggeurs et bloggeuses racontez vos coups de cœur du moment !

Pour en savoir plus sur la villa Leihorra à Ciboure, trois lignes dans le Guide Vert, un peu plus ici ou encore .

La Villa Leihorra, façade coté mer :
L'intérieur, du temps de sa splendeur...


mardi 7 octobre 2008

C'est la saison des prix

Parce qu'il vaut mieux en rire...


Paru dans Yahoo Actualités aujourd'hui.

1963, le gâteau basque de mes 17 ans


Depuis le temps que "je me mets à trier les vieilles photos", il fallait bien que je replonge dans l'atmosphère de mes 17 ans au pays Basque ; Hendaye pour être précise ; méteo mitigée pour ne pas dire pourrie (ça c'est la version des parents) ; plage-camping-espadrilles, tango y paso-doble and rock'n roll... Plus le parfum du gâteau basque. Gâteau basque introuvable passé la Garonne ! Il était temps que je m'y mette !
Alléchée par Sophie, aidée des conseils de Bergamote et guidée par les recommendations d'Estelle, je me suis lancée. Essai réussi ! Voici ma version, à la crème patissière (je n'ai pas souvenir du gâteau basque aux cerises en 1963) :

Préparation de la pâte
200 g de beurre
200 g de sucre cristalisé
2 jaunes d'œuf
1 œuf entier
1/2 sachet de sucre vanillé
1/2 sachet de levure
300 g de farine
+ 1 œuf pour dorer

  1. Mélanger 200 g de beurre avec 200 g de sucre cristalisé (sans chercher la dissolution du sucre, c'et ce qui donne la consistance croustillante à la pâte).
    Ajouter 2 jaunes d'œuf, puis 1 œuf entier battu et 1/2 sachet de sucre vanillé, ou mieux, 1 cac de poudre de vanille, mélanger.
  2. Tamiser 300 g de farine et 1/2 sachet de levure alsacienne. Ajouter au mélange précédent, pétrir pour obtenir une boule de pâte homogène.
  3. Laisser reposer au réfrigérateur (on peut faire la pâte la veille).

Préparation de la crème
1/4 L lait
1/2 gousse de vanille
1 cac de sucre
3 jaunes d'œuf
55 g de sucre
25 g de farine et de maïzena (moitié-moitié)
30 g de beurre
8 cl de rhum
1/2 cac d'extrait d'amende amère

  1. Chauffer 1/4 L lait avec 1/2 gousse de vanille fendue et 1 cac de sucre (le lait n'attachera pas au fond de la casserole).
  2. Dans un récipient mélanger 3 jaunes d'œuf, 55 g de sucre, 25 g de farine et de maïzena (moitié-moitié). Mélanger.
  3. Quand le lait commence à bouillir, le verser sur le mélange précédent, delayer.
  4. Cuire la préparation, a la reprise de l'ébullition, couper le feu et laisser tédir. Ajouter alors 30 g de beurre, 8 cl de rhum et 1/2 cac d'extrait d'amende amère.

Montage
(Pour moi, 2 moules à manqué diamètre 16 cm et il me restait un peu de pâte, j'ai fait un mini gâteau à la cerise)

  1. Mettre un rond de papier sulfurisé au fond du moule.
  2. Couper la pâte en 2 pâtons inégaux (le plus gros pour le fond).
  3. Etaler le plus gros pâton, en garnir le fond du moule. Etaler la crème sur le 1er disque de pâte.
    Etaler le deuxième pâton sur un papier cuisson (pour faciliter ensuite la pose sur la crème). Mettre au frigo 15 min. Poser ce deuxième disque (papier à l'extèrieur du gâteau !), enlever le papier délicatementet souder les 2 épaisseurs de pâte avec le bout des doigts.
  4. Etaler un oeuf entier au pinceau (ni lait ni jaune uniquement) et décorer le gâteau, à la fourchette. Pour la version "cerise noire d'Itsasu", Bixente Maritxular dit de confectionner avec un reste de pâte un laobourou (croix basque).
  5. Enfourner à 180°C pour 20 min puis baisser le thermostat à 150°C pour les 20 min suivantes.
Refroidir à température ambiante, éviter le frigo qui ramollit le gâteau
Mes remerciements à :
Sophie m'a donné l'envie.

Bergamote de Sucrissime pour les proportions de la pâte, mais je n'ai pas mis le jus de citron, n°3 n'aime pas ! La pâte était sans doute plus facile à étaler ; parfait après cuisson !


Estelle qui a transmis les conseils de
Bixente Maritxular au Musée du Gâteau Basque à Sare.

jeudi 25 septembre 2008

La saucisse à la pomme de terre : spécialité Alsacienne ?

Avant toute chose :
Merci Ciorane, je suis très touchée de ton attention : une distinction, encore ! que je décernerai bien volontiers à mon tour à 7 bloggeurs ou bloggeuses.

Voici la règle à suivre :

- mettre logo et règle sur votre blog.
- mettre le lien de la personne qui vous a attribué le prix.
- désigner 7 de vos blogs préférés et les en informer.

Voici donc 7 blogs que je fréquente régulièrement ou que je viens de découvrir avec plaisir ; je les remercie pour leur esthétique et leur créativiré.



Et je ne vous quitte pas sans vous avoir parlé goût...
Numéro 2 m'a fait découvrir une saucisse alsacienne (je n'en ai jamais vu de semblable ailleurs) qui m'a un peu effrayée la première fois !
Quand j'ai vue cette
Hénorme saucisse dans mon assiette mon estomac s'est noué !
"NON pas de saucisse de Morteau géante s'il te plaît le soir ! C'est trop !" (Numéro 2 m'avait fait découvrir cette spécialité quand il travaillait en Franche-Comté).
Et là, surprise la saucisse à la pomme de terre est un modèle de légèreté, parfaitement assaisonnée, dorée et fondante elle accompagne parfaitement une salade !

A tester si vous passez par l'Alsace, puisqu'elle n'est pas exportée chez nous ! Sniff...

dimanche 21 septembre 2008

Melon doré et dernières tomates du jardin pour une entrée simple et savoureuse

Le soleil d'octobre a bien du mal à mûrir nos tomates ; avant de passer à l'épisode "tomates vertes", une dernière salade méli-mélo tomates, melon, jambon cru.



Pour 4

1/2 melon charentais dont on détaille la chair en billes à la cuillère parisienne,
La pulpe de 3 tomates coupée en dés,
2 tranches de jambon cru assez sec coupé en morceaux,
Feta en cubes,
Basilic ciselé (garder quelques feuilles pour la présentation),
Huile d'olive ,
Sel et poivre,
Quelques olives noires(en garder quelques unes pour la présentation) .


  1. Préparer chacun des ingrédients.
    Stoker séparément au frais.
  2. Au dernier moment mettre dans un saladier les billes de melon (égouttées), les dés de tomate (égouttés), le basilic, les cubes de feta, les olives.
  3. Saler poivrer.
    Ajouter un trait d'huile d'olive.
  4. Mélanger à pleine mains... c'est la "Jamie's touch or Nigella's touch" !
    Quelques olives, quelques feuilles de basilic pour finir.
Servez et attendez modestement les compliments ! (n'oubliez pas de rosir de plaisir)


Pour ma part j'adresse mes vifs remerciements à la bloggosphère-en-général, car je n'ai pas noté sur quel(s) blog(s) j'ai déjà vu le melon associé à la tomate.

samedi 20 septembre 2008

Pour les derniers jours de l'été, un minestrone

Pour passer à l'automne en douceur, se réchauffer ce soir,
Minestrone improvisé avec le contenu du frigo.

Pour 4 bols :

3 Tomates en dés,
1 carotte pelée et coupée en dés,
1 oignon coupé en demi rondelles,
1 branche de céleri coupée en morceaux,
2 pommes de terre coupées en dés,
1/2 courgette coupée en dés,
Une poignée de haricots blancs frais,
Une poignée de haricots verts coupés en morceaux,
2 gousse d'ail,
3 bols d'eau,
sel et poivre,
1/2 feuille de laurier,
1 branche de basilic,
Une poignée de jolies petites pâtes.


Le tout à la cocotte minute, 12 minutes sous pression.
Chacun rajoute du basilic à l'huile ou du pesto pour l'assaisonement.
Bonne soirée sous la couette !

mercredi 17 septembre 2008

Curry de sot-l'y-laisse et chutney "low-cost"


Encore un curry ! Celui ci est simple et rapide ; c'est un curry d'avant le tour du monde en "low-cost", et même peut-être d'avant la décolonisation... Le curry vient dans la recette comme le café ou le chocolat dans la crème au beurre ! Un parfum pour une recette on ne peut plus "cuisine à l'ancienne"... Elle figure d'ailleurs presque mot pour mot dans "L'art culinaire moderne, La bonne Table française et étrangère" édition de 1936. Pour lui donner un peu d'exotisme à peu de frais, je le sers avec un chutney tout aussi rapide à cuisiner. Voilà ! Une recette pour quand-on-est-pressé, avec la rentée, ça peut servir !

Curry de sot-l'y-laisse de dinde.
Pour 4 personnes
700 à 800 g de sot-l'y-laisse de dinde.

huile

1 oignon

2 gousses d'ail

3 c. à dessert de curry

sel, poivre
huile et farine pour le roux

  1. Faire dorer la viande dans un peu d'huile. Réserver.
    Dorer légèrement l'oignon émincé. Ajouter la viande et l'ail pressé.
    Saupoudrer de curry, enrober.
  2. Mouiller -couvrir- la viande avec de l'eau bouillante (inutile de prendre du bouillon, le curry est assez parfumé). Saler, poivrer.
  3. Mijoter à feu doux 40 à 50 minutes.
  4. Dans une casserole, faire un roux blond avec 2 cuillères à soupe d'huile et une belle cuillère à soupe de farine.
  5. Mouiller avec le bouillon de cuisson de la viande. Faire 2 à 3 bouillons puis verser cette sauce sur la viande. Goûter, si nécessaire ajouter du curry. Laisser mijoter jusqu'au moment de servir.
  6. Servir avec du riz créole, accompagné de chutney.
La recette de mon chutney de fruits


1 pomme
1 poire

1/2 oignon

50 g de raisins de Corinthe

5 cl de vinaigre de Xérès

75 g de sucre semoule

1 c. à café de miel d'acacia

1 cac rase (ou plus) de gingembre en poudre
poivre
  1. Éplucher les fruits puis les tailler en gros dés.
  2. Faire bouillir le vinaigre, le sucre, le miel et les épices.
  3. Ajouter les fruits, l'oignon émincé et les raisins secs.
  4. Laisser cuire jusqu’à l’obtention d’une compote.
    Se conserve au frigo une semaine.
Bon app' !

mercredi 10 septembre 2008

Confiture de melon à la menthe verte

Pas de T.V., pas de poupée Barbie : mais non, ce n'est pas une punition ; seulement la journée de vacances ordinaires de la petite fille que j'ai été.
En été, on "tutait" les grillons, on jouait au "paraclet" (avec l'accent toulousain ça donnait «paranclet», s'il vous plait), c'est à dire à la marelle, on faisait des balades à vélo, en totale liberté : peu de voitures, peu d'enfants disparus, une grande liberté qui surprend maintenant.
Et on jouait à la dînette ; c'était sérieux ! Maman donnait parfois un peu de cacao, du sucre, du pain rassis pour faire plus vrai. Nous prenions le thé (là on "faisait semblant", parce que les croûtes de pain infusées ça a la couleur du thé, mais c'est tout) ; et il y avait le jardin, la menthe qui gagnait partout. Triturée dans du sucre elle exhalait tout son parfum.

Maintenant encore quand je la froisse au jardin je revois ma dînette en plastique bleu. Depuis, j'ai grandi, je prépare de "vrais" repas tous les "vrais" jours ; reste la menthe au jardin et son parfum rafraîchissant.
Alors aujourd'hui, c'est menthe, dans la confiture de melon ! C'est "pour de vrai", le soleil du melon, le parfum vif de la menthe.

Il faut, pour 2 à 3 pots (dépend de la taille des pots...)

La chair, coupée en cubes d'un melon (éviter le melon trop mûr)
Moitié de son poids de sucre
Le jus d'un demi citron
1 gousse de vanille
2 branches de menthe verte ou menthe marocaine.
  • Mettre dans une bassine à confiture (pas en cuivre pour cette macération) ou une grande marmite les dés de melon, le sucre, le jus de citron et la gousse de vanille fendue en 2 et ouverte.
    Laisser macérer 2 heures environ en mélangeant de temps en temps : le sucre se dissout.
  • Porter à ébullition sur feu vif, cuire 5 minutes.
  • Egoutter les morceaux de melon et cuire encore 5 minutes : le sirop épaissit.
  • Replonger les morceaux de melon dans le sirop et faire à nouveau bouillir 5 minutes.
  • Ôter la gousse de vanille qui a eu le temps de laisser plein de ses petits grains noirs si délicatement parfumés.
  • Mettre en pots (pots lavés, ébouillantés et secs).
    Et enfin glisser quelques feuilles de menthe verte fraîchement cueillie bien lavées et séchées dans chaque pot.


Ça y est, on peut fermer hermétiquement. Ranger dans un endroit frais et sombre pour des tartines de soleil quand le ciel sera bas et froid...

jeudi 4 septembre 2008

Le Gibrou


Tout est sur internet, alors j'y ai cherché le Gibrou de mon enfance ; pas de Gibrou, à part une MARIE LOUISE GIBROU-LATENDRESSE sur "familysearch" et le chemin de Gibrou à Moissac, rien ! Et ce pendant des mois, de temps en temps je lançais une recherche sur Google, mais rien, le vide.
J'ai commencé à penser que le village natal de mon grand-père était le plus arriéré des arriérés ; Hier, surprise ! Une recette de Gibrou, parce que le Gibrou ça se mange ; et c'est simple. Trop simple sans doute pour avoir les honneurs de la toile. Réparons cette injustice :

le Gibrou c'est bon et c'est de saison. Ca commençait mi-août. Traversant l'épicerie de mon oncle à l'heure de la sieste avant d'aller à la piscine , le nez au raz des cageots de fruits, je respirais les parfums des poires et des prunes mûres. Les guêpes ne savaient plus où donner de la trompe... Et mon oncle triait les fruits, car ils se perdaient très vite ; on ne jetait rien, mes cousins mangeaient souvent du Gibrou, c'est à dire des prunes cuites. Aurélienne, une cousine de mon père en faisait à la ferme, ma grand-mère à la maison : c'était un dessert aussi sarthois pour moi que les rillettes.

Il faut des prunes jaunes très mûres et c'est tout.

  1. Les laver, les dénoyauter, couper si elles sont grosses. Avec les mirabelles, inutiles, elles sont petites.
  2. Mettre à cuire dans une casserole à feu doux sans couvrir ; les prunes rendent de l'eau. Le temps de cuisson est court car les fruits sont très mûrs ; il faut surveiller.
  3. A la fin de la cuisson, on peut enlever les fruits et faire réduire à feu moyen le jus rendu avant de le verser sur les fruits.
Voilà c'est fini ! Raffraîchir avant de servir.

La recette que j'ai trouvé sur le net (ici) parle de Gibrou d'Anjou, c'est tout près de la Sarthe. Elle propose de rajouter sucre, vanille et beurre salé, ce qui la rend plus sophistiquée que celle de ma famille. La prochaine fois je parfumerai soit à la mélisse, soit à la réglisse, une idée, comme ça..

mardi 2 septembre 2008

Gâteau "brillant" pour fêter un diamant ! Sachertorte


A mon âge ? Un diamant ? Mais c'est de la folie ! Les bijoux sur les vieilles dames ! Beurk ! C'est bien plus beau sur les jeunettes !
Bon mais je suis faux-cul polie, je baisse les yeux avec modestie et j'accepte bien volontiers. A part ça merci, Ciorane, c'est gentil d'avoir pensé à moi !
Bon pour fêter ça il faudrait un beau gâteau, qui brille de préférence : un Sachertorte !

Donc dimanche pour fêter mon diamant (et la présence de mes enfants et petits-enfants), j'ai fait un Sachertorte, un vrai j'espère ! En tout cas je me suis appliquée. Pas aussi réussi que ceux de la patisserie Demel à Vienne ?

Ceux-là sont hors concours : plus de 150 ans d'expérience !
Ma salle à manger est moins chic ? Mon Mister J. est bien plus beau ! !

Et maintenant la recette :

Pour 2 moules à manqué Ø 20 cm
135 g de chocolat (à 74% de cacao)
5 jaunes d'œuf
80 g de beurre fondu
1 cuillerée à café de vanille en poudre
6 blancs d'œufs
une pincée de sel
120 g de sucre
80 g de farine tamisée
Le jus d'1/2 citron
1 bol de confiture d'abricots passée au tamisée
Pour le glaçage
100 g de chocolat fondant dessert
15 cl de crème fraîche épaisse

Le biscuit
  • Préchauffer le four à 160 °C. Beurrer et fariner le moule ; chemiser le fond de papier cuisson
  • Placer le chocolat juste couvert d'eau froide dans une casserole sur feu très doux. Quand le chocolat est mou, jeter l'eau.
  • Battre les 5 jaunes d'œufs, et ajouter le chocolat, le beurre fondu et l'essence de vanille.
  • Fouetter les 6 blancs avec le sel et le jus de citron jusqu'à ce qu'ils moussent, puis ajouter le sucre, 1 cuillerée à soupe à la fois, en continuant à battre jusqu'à ce que les blancs forment des pics fermes, quand on soulève le batteur hors de la terrine. La "meringue" ainsi obtenue s'incorporera à l'appareil plus facilement.
  • Ajouter la farine tamisée au mélange chocolat.
  • Incorporer environ 1/3 des blancs d'œufs battus au mélange chocolaté puis le reste, à la spatule en soulevant le mélange au lieu de le tourner pour ne pas faire retomber les blancs.
  • Répartir la pâte dans les 2 moules. Cuire 30 à 40 min ; la cuisson est terminée quand une lame plantée dans le gâteau ressort propre et sèche. Détacher les bords du gâteau avec une lame de couteau. Démouler sur grille. Ôter la rondelle de papier cuisson. Laisser refroidir.

Le glaçage

Fondre le chocolat, ajouter la crème, bien mélanger.

Montage
Couper en deux couches le gâteau refroidi, badigeonner la couche du dessous avec la confiture d'abricots ; posez l'autre par-dessus. Badigeonner de confiture le dessus et le coté des biscuits.
Placer la grille sur laquelle est posé le gâteau au-dessus d'un plateau.
Verser le glaçage à 5 cm au-dessus du gâteau en le lissant à la spatule métallique de façon uniforme.
Attendre que le glaçage ne coule plus. Dresser sur un plat de service, mettre au réfrigérateur pour faire durcir le glaçage. Retirez du réfrigérateur 30 minutes avant de servir.
Pour la comparaison, n'hésitez pas à faire le voyage en Autriche ; et goûtez tout ce que vous voyez !

Avant de vous souhaiter une bonne journée, j'ai le plaisir de décerner un diamant à mes bloggeuses préférées :
Loukoum de Beau à la louche pour ses recettes claires et superbement présentées.
Flo Bretzel de Bretzel et café crème qui partage mon premier café devant l'écran sans le savoir... J'en profite pour lui souhaiter un beau bébé, sage et gourmand.
de Babeth's cuisine qui fait refroidir mon café ! encore une !
Gwen du Blog de Gwen, ma dernière découverte.
Maryse animatrice dynamique de La cuisine de Maryse à visiter régulièrement, elle vous surprendra au fil des saisons.
Chrystelle, Un zeste de magie, ses recettes donnent bien envie de faire un détour par sa table d'hôtes !
Bonne lecture avec ces 7 bloggeuses (tiens, pas de bloggeur ?), prévoir le café dans le thermos, ou la tasse chauffante branchée sur port USB : si, si, les chinois en vendent !

mardi 26 août 2008

Streusel en Alsace

Quelques jours en Alsace et voici le streusel en boulangerie. C'est bien ce que décrivait Claudine, "on dirait du chou-fleur"... Délicieux accompagnement du thé du matin, sucré, tendre et parfumé à la cannelle.
Dessous la brioche est parfaite.


A bientôt... Je poursuis ma promenade ; j'irai peut-être goûter le quark en Allemagne.

dimanche 24 août 2008

Chiffon cake, Gâteau mousseline

Coup de cœur pour le Chiffon Cake de Clotilde sur "Chocolate & Zucchini".Cette légèreté, cette blondeur, ce sont les collines gersoises de mon enfance, le grand couloir au centre de la maison fraîche, toute de terre crue, et la main de Paul, qui court toute seule sur la fouace si moelleuse et dorée ; la voici découpée en d'incroyables et savoureux triangles. Ou bien nous sommes chez Léontine ; elle nous offre une salade de fruits accompagnée d'un aérien biscuit à la fleur d'oranger. Ce gâteau-mousseline, chiffon-cake, c'est peut être ce qui ressemble le plus à ces souvenirs de mie tendre et sucrée. Sur le net c'est une vedette incontesté des blogs, il ne fait pas d'ombre au cheesecake, mais... Quelques blogs plus tard, j'avais choisi une recette ; celle de Clotilde m'a semblée un peu difficile à réussir : elle comporte moins de farine que celles lues sur internet. Allrecipes.com pour les proportions. Ce site propose un convertisseur de mesures automatique "cups, spoons..." en grammes et centilitres ; Ouf, j'y reviendrai. La recette en images est au Cafe Johnsonia Pour la cuisson, ne disposant pas du moule spécial Chiffon Cake, j'ai suivi Clotilde : des gobelets carton, sans cire ni film plastique... Et le résultat est aérien, doux comme un nuage, fondant comme la barbe à papa, plus léger encore que notre biscuit de Savoie. Il a bien le coté simple, presque rustique des gâteaux "courant d'air" de boulanger en Bigorre ou Gascogne qui accompagnent si bien les fruits frais de l'été. Chiffon-Cake Pour 14 parts
285 g de farine (3/4 type 45 et 1/4 fécule) 300 g de sucre en poudre 15 g de levure chimique 6 g de sel 120 ml d'huile végétale 7 jaunes d'œuf 180 ml d'eau froide 10 ml d'extrait de vanille 7 blancs d'œuf 2 g de crème de tartre que j'ai remplacé par 2 cac de jus de citron (truc de Frédéric Bau, "Sucré-sucré" sur CuisineTV)
J'ai préparé la recette avec les proportions pour 1 œuf, j'ai obtenu 4 petits gâteaux individuels.
  1. Préchauffer le four à 165°C
  2. Mélanger la farine, la fécule et la levure, et tamiser trois fois (ça c'est un truc de Clotilde) . Réserver.
  3. Dans un grand récipient, mélanger les jaunes d'œuf, l'extrait de vanille, et la moitié du sucre. Fouetter jusqu'à ce que le mélange blanchisse et fasse le ruban. Ajouter l'eau et l'huile, fouetter. Ajouter le mélange farine-fécule-levure et fouetter pour incorporer.
  4. Monter les blancs d'œuf additionnés du jus de citron et du sel. Quand ils deviennent blanc, ajouter le sucre petit à petit en continuant de fouetter. Les blancs sont prêts quand ils forment des pics.
  5. Ajouter à la pâte un tiers des blancs en neige, délicatement. Incorporer ensuite le reste des blancs en neige à la spatule souple, en soulevant le mélange délicatement afin de ne pas faire retomber les blancs.
  6. Verser cette préparation dans les gobelets en les remplissant aux trois quarts. Faire cuire au four 30 minutes. A la sortie du four retourner les gobelets sur une grille la tête en bas (pour éviter que les gâteaux ne retombent) et laisser refroidir complètement. Pour démouler, passer la lame d'un couteau tout autour des gâteaux et secouer doucement les gobelets pour les démouler.
Servir les gâteaux-mousseline seuls, dans leur gobelet, ou avec une salade de fruits, un coulis de fruits rouges, une boule de glace... Ce gâteau est d'habitude cuit dans un moule à cheminée, bien lavé pour des parois parfaitement dégraissées. Compter 50 à 60 minutes de cuisson. Et savourez cette douceur...

jeudi 21 août 2008

Amateur de Cheesecake ? de Philadelphia Cream Cheese ? Vous allez adorer !

Pas une recette aujourd'hui, mais une multitude, authentiques, testées, illustrées et même filmées pour certaines. Où ça ? Ici, sur le site de KraftFoods, tapez cheesecake, un clic sur le petit bouton orange (search) et hop voici le résultat ! 949 recettes !


L'imagination au bout des papilles ! Par exemple celui-ci : Quick OREO Cheesecake, du sur mesure pour les fondus de chocolat...

A moins que vous ne préfériez le Bit-of-Irish Cheesecake, parfait pour la St Patrick, on a tout le temps pour s'entraîner...



Bon c'est vrai il reste à traduire ; avec Lexilogos c'est un jeu d'enfant. Pour une bonne tranche de rire je vous recommande la traduction de texte.
Pour les teaspoons, cups, gallons et autres Fahrenheit, sans oublier les oz. et fl oz. allez vous promener ici...
Bon voilà, yaplusqu'à.
Une dernière ressource : la page CookingSchool qui donne accès aux vidéos...

Bon courage, bon appétit ! And :
Sweets can add enjoyment to a balanced diet, but remember to keep tabs on portions

c'est à dire
Douceurs pouvez ajouter jouissance à une alimentation équilibrée, mais souvenez-vous de garder un œil sur les portions
Je trouve que c'est plus joli que Ne-vous-gavez-pas-de-sucre-et-de-gras-Mangez-Bougez !